vendredi 3 janvier 2014

Nouvelles de centre à fric








Ils s’embrassent au mois de janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l’a pas tell’ment changé la France
Passent les jours et les semaines,
y’à qu’le décor qui évolue,
la mentalité est la même,
tous des tocards tous des faux-culs,
Etre né sous l’signe de l’Hexagone,
c’est pas ce qu’on fait de mieux en c’moment,
Et le roi des cons sur son trône,
j’parierai pas qu’il est Allemand.

Cette chanson de Renaud tombe à point nommé. Passée l’orgie festive de fin d’année, la Centrafrique elle, demeure à feu et à sang.

La France s’est engagée dans une action militaire en Centrafrique. Quoi de plus normal, puisque l’ancien empire colonial français sert de sous-préfecture et de champ de bataille, de champ d’entraînement pour les soldats de la grande muette qui rongent leurs freins dans leurs casernes. Cette action a toujours le but louable d'ingérence humanitaire. Sentiment qui ne saurait être l'objet du moindre de soupçon.

Ne comptez pas sur l’armée française pour aller se frotter aux Anglois. Oh non ! Ils sont trop forts, et puis Crécy, Poitiers, Azincourt, et Waterloo on n’y arrive pas avec eux ! Bon, bon les Allemands alors ? Oh non, surtout pas eux ! Raclée sur raclée de 1870 à 1940 en passant deux fois par Sedan, non on ne fait pas le poids contre eux…Bon heureusement il reste l’Afrique ! Après cela, certains vous diront que la France est un pays qui résiste à l’Empire…laissez-nous rire. Le néocolonialisme, la Françafrique cela existe bel et bien, et que l’on nous cesse de parler de repentance malvenue chaque fois qu’il s’agit de parler de faits actuels, réels, concrets.

Cependant, les médias furent en émoi, au motif que l’un des soldats de l’armée de la république aurait arboré comme écusson, la devise des SS : Meine Ehre heisst Treue, soit en bon français, Mon honneur s’appelle fidélité. Donc si il arrache cet écusson, il peut continuer à tuer tranquillement ? Quelle vilenie !

L’intervention française, loin d’apaiser les tensions, provoque encore plus de dégâts, de morts, et cela ne semble absolument pas prêt de s’arranger. Le néo-colonialisme a ceci de particulier qu’il est persuadé que les non-européens sont incapables de régler leurs problèmes tous seuls. L’une des conséquences est le départ de civils, musulmans ou chrétiens vers des contrées plus sûres.

Une solution pour ces réfugiés ? Mais oui bien sûr ! La France va se faire un plaisir de les accueillir sur son sol, en vertu de sa vocation de terre d’asile, d’antre des droits de l’homme. Ils iront alimenter les cohortes toujours plus denses de Français d’origine africaine dans les KFC, la Caf, ou autres qui tiennent les murs dans les banlieues des grandes villes de l’Hexagone. Tout comme la Libye désormais détruite par les armées de l’Otan, dont la France, il y a toujours plus de réfugiés Libyens, et même Tunisiens qui vont aller remplir les gargotes, boui-boui, restaurants de Kebabs, cafés-tabacs et autres bars à chichas en France.

Ainsi les Français pourront toujours mieux se plaindre du fait qu’il y ait toujours plus d’immigration, et se demanderont décidément pourquoi ces peuplades sont incapables de vivre chez eux dans la paix et la prospérité.

Incohérence ? Que nenni c’est la France.


Anis Al Fayda

1 commentaire:

  1. Quelle belle idée de citer Renaud. L'Hexagone est un texte qui colle intemporellement à cette République droit-de-l'hommiste en déclin...
    Et l'on voudrait nous faire croire que la démocratie, littérallement souveraineté du peuple, est LE modèle unique à suivre pour les civilisations contemporaines et à venir... Qui peut raisonnablement penser qu'un peuple qui se comporte comme une foule, agissant a contrario meme des systèmes sensori-moteurs, qui nous permettent de nous souvenir que si l'on touche les flammes on se brulera est apte a faire les choix necessaire a une société equilibree.... Cest inoui ! Comment peut-on ne pas tirer de leçon de l'Histoire ?
    Cette civilisation est en pleine dégénerescence et la solution ne se trouve visiblement pas dans l'aptitude du peuple a se sauver lui-même.

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